Cabinet de psychologie
 

  

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Groupe de soutien psychologique

Structures privées et publiques

 

 

Le vivre ensemble en groupe, dans une institution tout particulièrement, peut générer des phénomènes de tensions, d'attentes et de projections tout comme des rivalités plus ou moins conscientes, mais surtout plus ou moins de souffrances. Dans un contexte professionnel qui n'a pas la possibilité de faire quelque chose de ces mouvements, ces derniers peuvent se cristalliser sous forme de souffrance individuelle et / ou collective. 

 

Dans cette optique, je propose des cellules d'écoute psychologique pouvant être mises en place pour évoquer les difficultés au sein du groupe, repenser la dynamique d'équipe, mettre en mots les souffrances individuelles dans un cadre spécifique, et plus largement, rendre compte d'une crise institutionnelle. Les groupes d'écoute s'appuient sur les outils de débriefings, de ventilations émotionnelles, et de centralisation des vécus subjectifs.

 

La durée et le nombre de participants sont à définir en amont selon la situation et la problématique mise en avant.  

 

 

 

 

Les effets du confinement

 

La crise sanitaire est venue bouleverser le fonctionnement des individus, des groupes et des institutions. Les inégalités sociales et la précarité se sont exacerbées  avec angoisse et incertitude. Les liens et ressources internes et environnementales du sujet sont mis à l'épreuve dans ce qui semblait alors être une crise. Une crise peut-elle porter ce nom si elle ne porte pas de fin pour un retour à la normal ?



 

Redéfinition du cadre de travail : quand le professionnel rentre dans la sphère du privé

 

 

Le travail en distanciel, ou télé-travail lorsqu'il est encadré, demande au sujet une adaptation particulière entre son espace personnel, parfois familial, et le monde professionnel dans lequel il gravite. Cette obligation soudaine n'a pas permis de penser le télé-travail en matière de limites, d'échanges et de soutien groupal, de solitude et d'impuissance. Elle questionne également les possibilités qu'un individu peut mettre en place pour "couper", éteindre son activité au cours de la journée pour faire une pause, ou le soir lorsqu'il est temps de vivre sur un plan plus intime. 

 

Le confinement étant un phénomène particulier, le travail au domicile en présence du conjoint, de la conjointe, des enfants, amis ou colocataires repose la question de l'espace nécessaire au bon fonctionnement de chacun, mais également de l'information et de la disponibilité. 

 

Ce "flou" autour des places et fonctions d'une personne ne viendrait-il pas créer une confusion dans les attentes, les capacités et les droits, finalement une forme de confusion psychique ? 

 

La solitude professionnelle est également éprouvée et vécue différemment selon les métiers et les individus. Elle peut lorsqu'elle mal vécue, amener à un épuisement psychique, physique et professionnel, des angoisses, des mouvements d'exclusions, une baisse d'estime de soi, etc. 

 

 

Pour aller plus loin, le confinement de façon générale, y compris professionnellement, peut mettre à mal le sujet dans son rapport subjectif à l'autre et au monde extérieur. De ce fait, il peut être d'autant plus difficile de se déconfiner et reconquérir un espace de vie ordinaire et un retour à un environnement de travail en présentiel. Ces mouvements peuvent être verbalisés et pensés en individuel comme en collectif.